Comment faire comprendre à un ado ?

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4 facteurs qui bloquent la motivation

  • Manque (ou perte) de confiance en soi : foi dans les compétences

Le succès ne repose pas sur des échecs, mais sur des succès, aussi modestes qu’ils soient. Ne pas croire en vous-même, en votre capacité à atteindre les objectifs fixés empêche le début et l’entreprise.

  • Manque d’objectifs : pourquoi  ?

Lorsque vous ne savez pas quoi faire ou pourquoi vous faites ce que vous faites, il est pratiquement impossible de le faire.

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  • Méthodes de travail inadéquates (inefficaces, qui ne tiennent pas compte des forces individuelles… même inexistantes) : comment  ?

Lorsque vous ne savez pas comment le faire, quel ordre commencer, comment comprendre, mémoriser, rappeler dans la durée, nous sommes découragés.

  • L’absence d’émotions positives (joie, enthousiasme) : plaisir

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8 conseils pour libérer la motivation des adolescents

1. Chassez les rêves

Le désir de faire ce que nous faisons au service de quelque chose qui va au-delà de nous et l’aspiration à surmonter quelque chose qui compte sont des éléments clés de la motivation.

L’échelle de rêve peut aider les adolescents à passer du rêve à l’épanouissement.

2. Amusez-vous

Isabelle Pailleau et Audrey Akoun écrivent : « Lorsque vous travaillez, vous pouvez trouver du plaisir dans la matière elle-même. Sinon, vous pouvez trouver, même dans une affaire que vous n’aimez pas, le plaisir du succès, le plaisir du travail accompli, la fierté des efforts que vous avez faits et le plaisir dans le progrès que vous faites. »

Ces conseils sont encore plus efficaces lorsque vous prenez le temps de remarquer ce travail, ces efforts, ces succès. Nous pourrions terminer chaque séance de travail par un résumé de nouvelles choses apprises, choses comprises, la quantité d’exercices terminés…

Nous pourrions aussi stimuler le plaisir d’apprendre à travers différentes façons de travailler :

  • modifier l’emplacement,
  • imaginez des jeux,
  • créer des cartes mentales, des notes d’esquisse, des cahiers de tours,
  • inventer des histoires avec des figures historiques,
  • lire la biographie de certains mathématiciens ou d’autres chercheurs,
  • voir les problèmes mathématiques comme des énigmes à résoudre ou des enquêtes policières…

3. Faites confiance en vous

Faites confiance à chacun avant tout, en vous donnant le droit à l’erreur. Cela peut passer par plusieurs points :

  • penser à la façon dont nous apprenons à marcher (nous l’avons essayé une première fois, nous tombons, essayons à nouveau et tombez à nouveau, sans jamais dire « ce n’est pas pour moi de marcher, je n’y arriverai jamais, j’ai flemma »)
  • être bienveillant avec vous-même (avec des déclarations positives répéter : « J’essaie toujours de faire de mon mieux, parfois je le fais, parfois je ne peux pas le faire immédiatement, mais je le ferai plus tard », « Je ne perds jamais : soit je gagne ou apprends », « Je peux apprendre à tout âge »)
  • adopter l’esprit de croissance (« Je ne peux pas encore le faire, « Je me développe tout au long de ma vie »)
  • inspiration de personnes célèbres dont les erreurs ont été le point de départ de leurs succès (l’inventeur de la stupidité Cambrai, l’inventeur de Carambar, Thomas Edison…)

Je n’ai pas échoué. Je viens de trouver 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas. — Thomas Edison (inventeur de la lampe électrique)

La confiance en soi est un cercle vertueux : plus vous réussissez, plus vous gagnez en confiance en soi, plus vous voulez persévérer, plus vous réussissez…

4. Soyez conscient de vos points forts

Les chercheurs en psychologie positive ont identifié 24 forces différentes de caractère (créativité, bravoure, persévérance, gentillesse, intelligence sociale, équité, modestie, maîtrise de soi, humour…). Ces forces de caractère sont considérées comme les principales caractéristiques qui déterminent le caractère. Une force est une valeur morale, définie par un trait de personnalité, une caractéristique psychologique qui peut être observée dans différentes situations et au fil du temps.

L’utilisation des forces de chaque individu génère de la vitalité, du bien-être psychologique, une progression plus rapide vers les objectifs d’atteinte, ainsi qu’une meilleure résilience après des événements stressants. Ces avantages importants démontrent clairement les avantages de développer des forces plutôt que de se concentrer sur les faiblesses. — Julie Bazinet (Éduquer les enfants avec la psychologie positive)

Ce test vous permet d’établir un profil personnalisé des 24 forces, classées en fonction de leur importance. Les 5 premières forces peuvent être activées pour atteindre les objectifs plus facilement, qu’ils soient scolaires ou non.

Ces forces sont comme des superpuissances qui peuvent être activées et sur lesquelles nous pouvons compter en toutes circonstances. Plus ces forces sont nourries, plus elles augmentent la confiance en soi et la motivation.

Un jeu de cartes pour identifier vos forces télécharger : Un jeu de cartes pour identifier vos forces et vos talents en famille (ou en classe, groupe)

5. Développement de l’autonomie d’apprentissage

Je propose plusieurs articles pour enrichir la méthodologie d’apprentissage :

  • 10 façons d’examiner, de mémoriser et d’apprendre efficacement
  • Comment mémoriser rapide et efficace ? 5 conseils de mémorisation pour l’école, le collège et le lycée

6. Définir des objectifs

Il est nécessaire d’avoir un objectif, un objectif à atteindre, un rêve à réaliser, d’avoir la motivation pour travailler. Plus nous avons à l’esprit de détails sur ce que vous voulez atteindre, plus vous avez de chances de l’atteindre parce que l’inconscient a une direction à atteindre.

Pour être efficace, il est nécessaire que la lentille couvre plusieurs facettes :

  • spécifique (dans quel contexte ? Quand ? avec qui ? Où ? – Quoi ? comment ?)
  • réalisable (matériellement ou intellectuellement réalisable)
  • évaluable (avec des indicateurs : comment savoir que l’objectif est atteint ? quelles seront les sensations vécues ?)
  • dépendant de l’action personnelle (pas celle des autres : que puis-je faire ?)
  • bon pour vous-même (pourquoi la réalisation de l’objectif est-elle importante pour moi, sur un plan existentiel ou même spirituel ?)

7. Adopter la « méthode des petits pas »

La méthode des petits pas (ou kaizen) est basée sur le principe de l’amélioration continue. Il consiste à couper une grande tache en petites étapes faciles à réaliser.

Il s’agit, par exemple, d’apprendre en petits morceaux, de faire varier les exercices et les sujets.

8. Chercher des encouragements (auto-encouragement et sollicitation d’encouragements positifs et bienveillants)

Une incitation efficace stimule et inculque le courage :

  • reconnaît ce qui a été fait : le travail, l’effort, le processus
    • Vous avez fait des efforts qui portent des fruits !
    • Que pensez-vous de tout ce que vous avez appris ?
    • Cette note reflète vos efforts !
  • décrit objectivement, sans évaluer
    • Je vois couleurs/formes
    • Ça me rappelle…
  • il passe par un langage personnel
    • Merci pour votre aide !
    • J’apprécie votre coopération !
  • encourage l’auto-évaluation
    • Qu’est-ce que tu en penses ?
    • Qu’est-ce que tu ressens ?
  • développe l’estime de soi
    • se sentir valorisés sans exiger l’approbation des autres
    • changer pour vous-même (au lieu de plaisir ou d’épanouir)
    • avoir le sentiment d’avoir le pouvoir et le contrôle sur la vie

 

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