La défiscalisation immobilière : tout ce qu’on ne vous dit pas
La loi Pinel, la loi Censi Bouvard et la loi Malraux sont autant de dispositifs de défiscalisation immobilière qui sont proposés aux contribuables français. Sur la partie visible de l’iceberg, ils sont très avantageux. Toutefois, on se demande bien à quoi ressemble la seconde face. Pour lever le voile, voici tout ce qu’on ne vous dit pas.
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Des garanties de loyers qui laissent à désirer
Sur la grande majorité des documents publicitaires des dispositifs de défiscalisation, la garantie des loyers est mise en avant. Toutefois, il n’existe aucune garantie, c’est juste une expression trompeuse. En effet, le fait que votre bien immobilier soit exploité par un résident n’est pas une garantie suffisante pour le paiement des loyers. De nombreuses situations peuvent justifier des loyers impayés. Par exemple, il se peut que l’occupant de votre bien immobilier fasse faillite. Une telle situation compromet sérieusement cette garantie. S’il s’agit d’une résidence service par exemple, le contrat du bail commercial vous contraint en quelque sorte à verser une indemnité d’éviction si vous voulez reprendre le contrôle de votre bien.
Outre cela, certains organismes vous proposeront des garanties de loyers. C’est-à-dire qu’ils prennent la responsabilité de payer le loyer lorsque l’occupant de votre bien immobilier n’est pas en mesure de payer. C’est une bonne affaire, mais le hic, c’est qu’elle est temporaire. En ce qui concerne les assurances, c’est du pareil au même. Vous pouvez souscrire à une assurance de loyers impayés, mais elle ne dure pas plus d’un an.
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Une difficulté pour la revente du bien immobilier
Dans la pratique, vous êtes censé revendre facilement votre bien immobilier et entrer en possession de vos fonds. Mais pour les résidences services, la revente est très difficile. En effet, pour ce type d’immobilier? on souscrit généralement à une assurance garantie du prix de revente. Avec cette assurance, on croit à tort pouvoir revendre le bien immobilier à un prix supérieur ou au moins égal au prix d’achat. En bien, c’est raté ! Cette assurance ne joue pas en votre faveur puisqu’elle ne s’applique que dans des cas bien précis tels le chômage, une invalidité, un décès et même un divorce.
La défiscalisation est mauvaise pour la retraite
On ne cesse de clamer haut et fort que la défiscalisation immobilière est l’investissement idéal pour assurer sa retraite. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il permet d’avoir un revenu complémentaire lorsque vous allez prendre le départ pour la retraite. En effet, étant donné que vous serez à la retraite, vous aurez à coup sûr besoin d’une épargne sécurisée. Ainsi, cela vous permettra de subvenir si nécessaire à vos grosses dépenses personnelles comme une maladie qui compromet votre validité.
Dans ce cas de figure, investir dans un immobilier locatif n’est pas la meilleure des options. Non seulement vous disposerez de peu de liquidité, mais le risque est relativement élevé. Votre meilleure option pour garantir un tant soit peu vos vieux jours serait de choisir d’autres placements comme une assurance-vie.