Top pays accueillant le plus de bébés : classement 2025 par l’OMS

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La concentration des naissances mondiales reste dominée par une poignée de pays, malgré des politiques démographiques contrastées et des niveaux de développement très disparates. Certains États affichent un taux de natalité en hausse, alors que d’autres, pourtant plus peuplés, voient leur croissance ralentir.

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Le dernier rapport de l’OMS, publié en juin 2025, dresse un état des lieux précis et met en lumière des évolutions inattendues dans la répartition des naissances à l’échelle planétaire. Les chiffres réservent quelques surprises par rapport aux années précédentes.

Pourquoi certains pays enregistrent-ils autant de naissances ?

La lecture du classement 2025 de l’OMS confirme une évidence : l’Afrique subsaharienne domine largement le palmarès des taux de natalité. Le Niger, le Burundi, le Mali, la Somalie, l’Ouganda, le Burkina Faso, la Zambie, le Malawi et l’Angola se distinguent par une croissance ininterrompue du nombre de naissances. D’un continent à l’autre, la jeunesse ou le vieillissement dessinent des réalités démographiques opposées.

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Pourquoi cette vitalité démographique ? Plusieurs facteurs se conjuguent. Le taux de fécondité reste élevé dans ces nations. Les familles nombreuses sont valorisées socialement et la contraception demeure difficile d’accès, surtout dans les milieux ruraux. Les politiques publiques peinent à modifier des habitudes profondément ancrées, tandis que les traditions continuent d’influencer fortement les choix parentaux.

En Asie du Sud, l’Afghanistan s’impose à part, porté par un taux de natalité qui dépasse la moyenne mondiale. En Europe, la situation diverge : la France conserve le taux de fécondité le plus élevé de l’Union européenne, soutenue par une politique familiale ambitieuse. Pendant ce temps, l’Italie et l’Allemagne enregistrent une chute constante du nombre de naissances.

Les écarts de natalité trouvent aussi leur origine dans le niveau de développement, l’éducation des filles et la qualité du système de santé. Au Niger, par exemple, une femme a en moyenne sept enfants. À l’inverse, en Europe occidentale, bien des pays peinent à assurer le renouvellement de leur population.

Classement 2025 de l’OMS : les pays où l’on accueille le plus de bébés

Le classement natalité 2025, dévoilé par l’Organisation mondiale de la santé, confirme les grandes tendances des années récentes. L’Afrique subsaharienne s’impose sans partage, affichant une dynamique démographique impressionnante. Le Niger reste en tête, suivi de près par le Burundi, le Mali et la Somalie. Dans ces pays, le nombre de naissances par femme dépasse nettement la moyenne mondiale, reflet d’une jeunesse nombreuse et de traditions solidement enracinées.

Voici les pays qui dominent sans conteste le classement 2025 selon l’OMS :

  • Niger
  • Burundi
  • Mali
  • Somalie
  • Ouganda
  • Burkina Faso
  • Zambie
  • Malawi
  • Angola

La France, quant à elle, conserve sa place de première en Europe, loin devant une Italie et une Allemagne en déclin démographique constant. Hors du continent africain, l’Afghanistan s’illustre encore avec un taux de natalité élevé, même dans un contexte souvent difficile.

Pour établir ce classement mondial de la natalité, l’OMS croise ses données avec celles de l’UNICEF. Le nombre de naissances ne suffit pas à résumer la situation : l’indice d’épanouissement des enfants et la qualité des soins jouent également un rôle clé. Certains pays nordiques ou asiatiques, comme la Norvège ou la Corée du Sud, affichent des taux faibles, mais offrent un environnement propice au développement des enfants. La vitalité démographique ne va pas toujours de pair avec la qualité de vie.

Entre défis démographiques et enjeux de santé publique

Les taux de natalité élevés observés dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne posent de nouveaux défis aux systèmes de santé publique. Au Niger, au Mali ou au Burundi, la jeunesse de la population s’accompagne d’une pression croissante sur l’accès aux soins et la qualité des infrastructures. L’OMS tire la sonnette d’alarme : cette croissance rapide du nombre d’enfants fragilise la prévention, complique la prise en charge et expose à un risque accru d’insuffisance pondérale à la naissance.

La question de la santé mentale chez les adolescents prend désormais une dimension mondiale. Selon les alertes de l’UNICEF, l’accompagnement doit être renforcé pour répondre aux bouleversements familiaux et éducatifs provoqués par la transition démographique. En Asie du Sud, la forte densité des naissances, conjuguée à des infrastructures limitées, creuse les écarts d’accès à la prévention et au suivi des enfants les plus vulnérables.

En Europe, des pays comme la France ou la Suède concentrent leurs efforts sur le bien-être des enfants et la lutte contre le faible poids à la naissance. Le contraste est frappant avec les pays en tête du classement OMS : là où la natalité explose, les conditions sanitaires restent parfois précaires. Face à cette diversité de situations, l’OMS et les acteurs locaux multiplient les échanges pour adapter les politiques et répondre à la double exigence : accompagner la croissance démographique et améliorer la vie quotidienne des familles.

naissance mondiale

Ce que révèle la carte mondiale de la natalité cette année

En 2025, la carte mondiale de la natalité dressée par l’OMS trace des frontières nettes entre continents et modèles de société. L’Afrique subsaharienne occupe sans conteste le sommet : Niger, Mali, Burundi, Somalie, Ouganda, tous dépassent les six enfants par femme. Cette dynamique s’inscrit dans une tendance profonde, alimentée par des traditions vivaces, une faible diffusion de la contraception et une population majoritairement jeune.

À l’autre bout du spectre, l’Europe affiche une natalité en recul. La France demeure la locomotive du continent, devant l’Allemagne et loin devant l’Italie. Même la Suède peine à redresser la courbe, malgré des politiques familiales soutenues. Au Japon, le vieillissement s’accélère. Les États-Unis, eux, stabilisent leur natalité, portés par l’immigration.

La carte mondiale de la natalité fait aussi ressortir les écarts en Asie du Sud : l’Afghanistan maintient un taux élevé, tandis que d’autres pays de la région voient leur nombre de naissances reculer à mesure que l’éducation progresse et que les femmes accèdent à la scolarisation. Ce panorama international met en lumière des différences profondes, rappelant que la natalité reflète autant des choix politiques et culturels que des réalités économiques.

À l’heure où les équilibres démographiques se recomposent, chaque pays dessine son propre avenir. La carte de la natalité, loin de figer le monde, anticipe les défis à venir et pose une question simple : qui façonnera demain la jeunesse de la planète ?