Comment faire pour supporter son frère ?

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Ils étaient parmi les premiers avec qui tu étais, mais tu ne les as pas choisis. Quand tu étais petite, ils piquaient tes jouets, mais parfois ils te donnaient le lapin pour le prouver. Aujourd’hui, ils font encore partie du paysage… Comment gérer votre relation avec vos frères ?

Avant de discuter de la substance du sujet, donnons un bref aperçu des idées fausses affectant la place occupée chez les frères et sœurs :

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  • L’aîné qui l’a fait le premier, émiette ses cadets et maintient à jamais une âme pionnière. Il sera nécessairement capable de se gérer dans la vie.
  • Ce dernier, parce qu’il a certainement été gâté, fait craindre d’autres personnes. Il restera un enfant gâté et un enfant aidé même à un âge avancé.
  • Les moyens, le cas échéant, restèrent inévitablement dans une sorte de « no-man’s land » qui lui permettait de jouir d’une paix relative, mais lui interdit pour toujours de quitter la foule.

Franchement, tu te retrouves là-bas ? Non. Les choses ne se passent pas comme ça dans la vraie vie. Pas plus que, dans la vraie vie, nous nous entendons systématiquement avec les frères et sœurs, dans une atmosphère de camp de vacances, avec les parents dans le rôle de bons organisateurs.

Furie de guerre fratricide

Nous connaissons tous des familles où la guerre fratricide fait rage, du petit déjeuner au coucher sept jours par semaine.

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Comme nous le savons, pratiquement tous les frères et sœurs sont habités par une idée fixe : c’est celui qui captera le mieux l’attention/l’amour de leurs parents. La jalousie et les querelles sont normales pour les jeunes enfants, mais quand vous devenez adolescents, vous devriez être en mesure de montrer un minimum de jugeote. Et comprenez que l’intérêt général n’est jamais en tension.

Ton frère, ton frère, t’exaspère parce qu’il t’emmène en haut ? Ou, au contraire, à cause de votre immaturité ? Votre réussite académique vous dérange ? Sa merde vous laisse Fou ? Prenez du recul. Lâchez le ballast. Tu n’es ni sa mère ni son père, et ce n’est pas à toi d’éduquer.

Tout d’abord, et même si vous partagez une pièce, vous n’avez pas besoin d’être ensemble tout le temps. Laissez tout le monde vivre un peu sa vie. Vous avez des amis, des études, des intérêts différents. Si vous ne pouvez pas être complices, considérez-vous colocataires et soyez courtois, en attendant de meilleurs jours.

Évitez les rivalités

Une indifférence polie ne vous satisfait pas ? Trouvez un loisir commun tout en évitant tout ce qui peut donner lieu à la compétition (évasion du club d’échecs et de la classe de judo). Cinéma, musique, expositions d’art peuvent vous offrir une opportunité de sortie conviviale sans rivalité.

Ce n’est que lorsque les complexes d’infériorité et de mesquinerie ont été évacués qu’une certaine harmonie peut être obtenue dans les relations.

Si vous comprenez tous les deux que chacun a sa personnalité, son expérience, ses perceptions, ses défauts et ses qualités, coups de « moins bon » et des périodes d’euphorie, il est gagné.

Pour la clé, la complicité (pas nécessairement de faire des absurdités), la solidarité (ah, pencher devant les parents qui se mettent en colère… un moment jubilatoire), un ami pour la vie (nous restons frères et sœurs jusqu’à ce que la mort suit).

Parole d’une sœur aînée !

Et les familles réunies ?

Leurs parents, séparés, ont refait leur vie. Soudain, vous rencontrez des « frères par alliance », ou des demi-frères d’un nouveau couple. Avec ou sans connexion sanguine, la fraternité résulte d’une enfance partagée, comme le partage d’une façon de penser et de valeurs communes. Même si la friction est inévitable, une bonne dose de respect accompagnée d’un peu de bonne volonté des deux côtés – avec le soutien des adultes – devrait mettre de l’huile sur les engrenages.

Et les enfants uniques ?

Nous envions ou nous plaignons d’eux, ils ont une réputation d’être égoïste et d’avoir du mal à se trouver une place dans un groupe, faute de pratique. Mais si le seul enfant a bénéficié de toute l’attention de ses parents, il n’est pas nécessairement devenu un tyran ! Il a aussi, à l’école et dans sa vie familiale, par exemple, avec des cousins, fait face au partage et à la négociation.

Nous, ce que nous disons…

« Pour nous, une sœur est la personne en qui nous pouvons toujours faire confiance et confiance… même si nous avons tendance à rivaliser ! Julie et Camilla Z. (15 et 16 ans).

» Nous sommes très différents, dans tous les sens. Quand on se voit ensemble, personne ne pense que nous sommes frère et soeur. » Éline, 16 ans

Test : soyez prudent

Évidemment, pour des raisons d’exactitude et d’égalité, nous aurions dû adopter l’expression « frère (s) et/ou sœur (s) ». En fait, la chose a rendu le texte absolument illisible. Donc, tout simplement nous avons gardé le terme générique « frère », en espérant que les filles ne nous blâment pas (trop).

Dans le bac à sable, avec ton frère, tu t’es dit…

  1. Je préfère mourir plutôt que de prêter ma belle pelle à ce nid !
  2. Il a encore un nez qui coule, qu’est-ce qu’elle fait, maman ?
  3. Construisons un château ensemble, comme sur la plage !

Au fait, votre premier souvenir avec lui ou elle…

  1. Un visage que tu as fait, complices, pour tes parents.
  2. Ta mère l’a regardée, étonnée, et tu as mâché tes ongles sur le sang.
  3. Tu n’as pas de souvenirs spéciaux.

Votre façon de vous saluer le matin…

    1. « Pendant que vous êtes réveillé, pouvez-vous me passer les cookies ?
    2.  » Un baiser ou une grosse gifle sur le dos.
    3. « Tu es toujours là ? »

Tes amis et copines sont…

  1. Charmant. Vous les appréciez beaucoup, et ils le rendent bon pour vous.
  2. Salut, Pffff. Un tas de persistants.
  3. Tu ne les connais pas.

Et tes parents, ils sont…

  1. Complètement bégaiement : c’est l’autre, le chéri !
  2. Assez juste, objectivement.
  3. Lucides : Vous les avez convaincus que vous êtes le « patron ».

Pour les prochaines vacances…

  1. S’il vous plaît, un cours de survie, mais séparé !
  2. Comme chaque année : en famille, avec des oncles, des tantes et douze cousins.
  3. Vous planifiez un séjour ensemble langue.

Plus tard, vous vous imaginez

  1. Mieux que des amis.
  2. Dans la mesure du possible, géographiquement.
  3. Je te verrai à Noël et aux fêtes de famille.
1 A : 1 B : 2 C : 3
2 A : 3 B : 1 C : 2
3 A : 2 B : 3 C : 1
4 A : 3 B : 1 C : 2
5 A : 1 B : 3 C : 1
6 A : 1 B : 2 C : 3
7 A : 3 B : 1 C : 2

Calculez votre score pour connaître votre profil.

De 16 à 21 points

Mon frère, ce trésor  : Vous avez menti en enlevant les réponses, ou si courageux : vous évoluez en une famille parfaite… (si parfait qu’il est jusqu’à un peu sombre.)

De 11 à 15

Mon frère, oui, eh bien, est mon frère : Ni ici ni ceci, vous cohabitez sans enthousiasme et sans haine. C’est assez reposant, mais parfois il manque un peu de chaleur, n’est-ce pas ?

De 7 à 10 points

Mon frère, cette balle  : Objectivement, quelque chose ne va pas dans votre relation. Mettez cette tronçonneuse immédiatement et essayez une négociation sensée à la place.

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