Ferraille, métaux… quel avenir pour les matières recyclées ?

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En dépit du fait qu’un référentiel européen a pris la peine de bien définir les exigences requises pour assurer le recyclage des ferrailles, il n’en reste pas moins que la qualité n’est pas toujours fiable. Cette situation empêche d’augmenter leur taux de recyclage. Il existe désormais des normes qui sont destinées à bien encadrer l’activité.

Les ferrailles, nouvelle ère du recyclage de l’acier

Les structures qui évoluent dans le domaine du rachat de ferraille et rachat de métaux se font de plus en plus nombreuses. Suivant la qualité du métal, il est possible de se faire facilement de l’argent. Le cours du métal ne cesse d’évoluer et fixe en même temps et fixe le prix de vente au kilo pour tous types de métaux ferreux, aluminium, laiton, zinc, ou encore fer. Dans le cadre du recyclage, les ferrailles sont généralement fondues dans des aciéries électriques grâce à un puissant arc électrique.

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Le recyclage de matières est désormais parfaitement bien encadré. 62 % de l’acier est recyclé en Europe. Le matériau peut être facilement réutilisé dans plusieurs domaines. Dans la construction par exemple, le taux de recyclage de l’acier est particulièrement élevé. Il est parvenu à atteindre les 70 % pour les armatures béton et peut monter jusqu’à 98 % pour les poutrelles. La ferraille étant déjà métallique, il n’est pas véritablement nécessaire de la réduire par le carbone.

Recyclage des matières ferreux et non ferreux

Il existe de nombreux experts qui peuvent se charger du recyclage de ferraille et d’autres métaux. Depuis plusieurs années, ils proposent un accompagnement de qualité en toute transparence dans la gestion des métaux ferreux et non ferreux et se chargent de valoriser au mieux ces matières dans le respect de la réglementation et de l’environnement. Après s’être occupée de la collecte des ferrailles et des métaux, et après avoir racheté au meilleur prix suivant l’évolution des cours, la société va alors se charger de transporter les différentes matières vers leurs plateformes certifiées.

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Elles seront alors triées et analysées notamment grâce à un spectromètre qui permet de définir leur qualité. Les matériaux sont ensuite broyés, découpés, cisaillés et compactés à l’aide de matériels performants favorisant ainsi une valorisation rapide et de qualité. Les produits sont finalement acheminés vers les filières de recyclage. Il peut s’agir d’aciéries, de fonderies, d’affineries, ou autres. Ils finissent par devenir les matières premières secondaires pour l’industrie.

L’impact environnemental positif de la récupération des métaux

Le recyclage des métaux ferreux et non ferreux a un impact environnemental positif. Il permet de réduire la consommation d’énergie nécessaire pour produire de nouveaux métaux. Effectivement, le processus de production à partir de minerais est beaucoup plus énergivore que celui qui consiste simplement à faire fondre des métaux déjà existants.

Le traitement des déchets métalliques peut avoir un impact considérable sur l’environnement. Les décharges remplies de ferraille ou d’autres matériaux métalliques peuvent provoquer une pollution importante du sol et des eaux souterraines si les matières ne sont pas traitées correctement.

En récupérant ces matières, on évite aussi leur enfouissement dans les décharges, ce qui limite donc l’occupation du sol par les déchets et facilite leur gestion future. De même, cela peut limiter la nécessité d’extraire davantage de minerais pour répondre aux besoins en métaux toujours croissants.

Il faut noter que le recyclage est aussi bénéfique en termes économiques car il offre la possibilité à tout un secteur industriel autour du traitement et du transport des matériaux récupérés ainsi qu’à tous ceux impliqués dans leurs utilisations futures (manufacturiers…) d’exister et de se développer durablement.

Les défis à relever pour améliorer l’efficacité du recyclage des matières métalliques

Le recyclage des métaux ne va pas toujours de soi et doit faire face à divers défis.

Le premier défi est lié au coût économique du recyclage. Effectivement, pour être rentable, la récupération doit souvent concerner de grandes quantités de matières métalliques. Cela peut limiter les possibilités de récupération lorsque les gisements sont dispersés ou difficilement accessibles.

Certains types d’alliages métalliques peuvent être difficiles à trier et séparer en vue d’un traitement ultérieur. La technologie actuelle n’est pas toujours suffisamment avancée pour effectuer cette tâche dans un contexte industriel.

Certains matériaux métalliques contaminés par des substances toxiques peuvent représenter un danger potentiel pendant la phase de manipulation et de traitement si ces derniers ne sont pas correctement éliminés avant leur retraitement ou leur réutilisation.

Malgré ces obstacles, il existe une volonté croissante chez les consommateurs comme chez les producteurs industriels pour encourager davantage le recyclage des matières métalliques. Le gouvernement français encourage aussi cette pratique avec différentes mesures fiscales incitatives.

L’un des principaux challenges consiste cependant en l’amélioration du tri sélectif, qui est crucial car cela permet d’éviter qu’une partie importante du dispositif mis en place soit inefficace : chaque année, 40 % des métaux usagés ne sont pas recyclés pour cause de mauvaise collecte ou de tri.

La sensibilisation du grand public à ce sujet est donc une étape clé dans l’amélioration du système général de traitement des matières métalliques. Les efforts doivent être dirigés vers la création d’une véritable culture du tri sélectif, en encourageant les consommateurs à jeter leurs déchets métalliques dans les bacs appropriés, offrant ainsi une belle opportunité pour agir positivement sur l’environnement tout en favorisant le développement économique local.

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